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Dominique Faure, ancienne Maire

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Mme Dominique Faure, ancienne Maire
Nous souhaitons poursuivre la diversification de notre habitat, porteuse de cohésion sociale et encourager le dispositif location-accession.

Le Groupe des Chalets a rencontré Madame Dominique Faure, aujourd'hui Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité. Au moment de l'entretien, elle était Maire de Saint-Orens-de-Gameville et 1e Vice-Présidente de Toulouse Métropole, nous lui avions posé 3 questions. 

  1. Saint-Orens de Gameville a connu une explosion démographique ces dernières années. Comment l’avez-vous accompagnée ?

En effet, le rythme des constructions neuves a été soutenu et s’est traduit par la réalisation de nombreuses résidences principales (97,1% du parc de logements en 2008). L’urbanisation de la commune est, de fait, le fruit d’une époque marquée par une périurbanisation à grande échelle et majoritairement portée par le modèle de l’habitat individuel. A l’image de la plupart des communes qui composent la banlieue toulousaine, Saint-Orens se caractérise par une forte représentation de propriétaires dans les statuts d’occupation.

  1. Quelles sont vos ambitions en matière d’aménagement et de développement foncier et quels sont les enjeux majeurs ?

Notre projet urbain s’articule autour de grandes orientations du développement de notre territoire communal : réaménager le cœur de ville, promouvoir un développement raisonné et un renouvellement urbain préservant l’identité des quartiers pavillonnaires et les espaces naturels. Aujourd’hui, il est primordial d’assurer la transition sans modifier significativement le visage du tissu pavillonnaire, tout en urbanisant des secteurs plus aptes à accueillir des opérations plus conséquentes autour d’axes de desserte raisonnablement calibrés.

Saint-Orens ne pourra poursuivre son effort de construction de logements pour accompagner le développement de la Métropole, notamment au titre du PLUi-H, qu’avec l’arrivée de Linéo 7 au Lycée et avec lui une desserte très efficace. En cohérence avec l’objectif de production affiché dans le SCoT, la Métropole doit être en capacité de permettre la construction de 6 500 à 7 500 logements neufs par an, à horizon 2030, pour accueillir 8 000 à 9 000 habitants supplémentaires par an.

  1. Plusieurs projets immobiliers sont en cours sur la commune, notamment des programmes de logements sociaux, comme au lieu-dit Bruyer ou dans la ZAC de Tucard avec le Groupe des Chalets. Quelle est votre politique en la matière ?

Nous souhaitons poursuivre la diversification de notre habitat, porteuse de cohésion sociale et encourager le dispositif location-accession. Nous avons hérité d’une commune au bord de la carence. Afin d’impulser la production de logements sociaux à la laquelle nous sommes attachés, nous avons souhaité, dans le cadre de la modification du PLU de Toulouse Métropole, approuvée le 14 avril 2016, porter de 25 à 30 % l’obligation de réalisation de logements sociaux. Nous y avons ajouté une contrainte supplémentaire : 30 % de logement sociaux en nombre et non plus simplement en termes de superficie. La commune a atteint son objectif triennal 2014-2016 de réalisation de logements sociaux, à savoir 161 à financer d’ici fin 2016, et nous travaillons d’ores et déjà avec les bailleurs sociaux, dont Le Groupe des Chalets, pour poursuivre cette diversification de l’habitat.

Nous venons d’ailleurs de poser symboliquement, avec le Groupe des Chalets, la première pierre du programme « Côté Bois » situé quartier Bruyer et dont je me réjouis, puisqu’il comptera 116 logements, dont 60 en locatif et 56 en location-accession, sur un secteur non urbanisé. Puis, 41 nouveaux logements, toujours réalisés par Le Groupe des Chalets, viendront s’ajouter dans la ZAC de Tucard. Ces programmes viennent parfaitement illustrer notre volonté de bâtir des logements pour tous et renforcer encore l’accès à la propriété.

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